Laissons donc Obéron aux tritons et dauphins
L’orbe des planètes mirage temporaire
Ne s’infléchit qu’un peu sous les cieux funéraires
Par le charme du chant d’un marin séraphin
Le soleil n’est distrait de son itinéraire
Qu’au son de la conque
écumant son parfum
Le cri des puffins raille son rêve défunt
Et l’ordre rétabli punit le téméraire
Sur quelque promontoire on voit parfois songer
Sous la lune argentée l’ombre désenchantée
Promenant la langueur qui s’en vient le ronger
Son hanap est vide et son âme tourmentée
Comme un noir cormoran se complait à plonger
Dans l’arôme aboli d’une ère infréquentée
Oberon © Mapomme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire