Les briques ont terni
Le turquin racorni
N’a cessé de pleurer
L’or défunt désiré
Plus de rayons perçant
Le plomb et nous versant
La joie de la sueur
Perlant sous leur lueur
Les vitres sont brisées
Les firmes méprisées
Les forges de jadis
Dès mille-neuf-cent-dix
Bruissaient fort des efforts
Et le marteau de Thor
Battait le rubescent
Ruban de fer naissant
Mais l’usine est fermée
Mélusine est normée
On la vend à l’encan
Dans le braillard boucan
Des marchés exaltés
Le monde survolté
Finit par abdiquer
Sans vraiment s’impliquer
Broyé dans les rouages
D’un ourdi échouage
Bienvenue au festin
Des abolis destins
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