Sur le bord du chemin
Enfiévré de printemps
Gît un jeune épervier
Sans espoirs de demain
Les yeux d’azur tintant
Des cieux dont vous rêviez
Après avoir frôlé
De l’aile l’infini
Le voici médusé
D’un rêve incontrôlé
Et en catimini
Les vers l’ont ragusé
Si le peuple rampant
Peut venir se nourrir
De son corps putréfié
Nul fourmi nul serpent
Ne pourra parcourir
Les cieux qu’il a défiés
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