Dans l'antre sombre d'un caveau
A quoi te sers fière indolente
Ce tatouage sur ta peau
Que tu exhibais insolente
A présent sur ta chair flétrie
Cette fleur délavée
Le ver se gave et se nourrit
De cette vanité gravée
Où est passée cette splendeur
Cette assurance dans ton œil
Cette feinte et peinte grandeur
Gonflant ta poitrine d'orgueil
Et dans l'antre de ton cercueil
Ce beau tableau se décompose
Au pays du putride accueil
L’indifférence où tu reposes
Dans le ventre noir d'un caveau
A quoi te sers fière beauté
Ce tatouage sur ta peau,
Ce mirage d'éternité
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