Certains jours de ciel gris,
on éprouve un dégoût
Du
monde comme il va, habité d’une absence
D’amples
perspectives ; on est pris d’un seul coup
D’un
sentiment pesant de profonde impuissance.
On
songe, à ce moment, aux amis disparus,
Qui
ont quitté la vie, sans que ce soit leur
heure,
Dont
le billet laissé, qu’on avait parcouru,
N’expliquait
pas vraiment les tourments qui effleurent
Leurs
pensées à l’instant où ils s’en sont allés.
Si
on avait toqué,
ce jour-là, à leur porte,
Leur désenvie de vivre eut-elle
détalé,
Tel
un un brouillard poisseux, au temps des feuilles mortes ?
Tous,
nous avons connu ce spleen envahissant,
Qui
nous ôte le goût de ce qu’on apprécie ;
Par
bonheur, on ressent le désir plus puissant,
De
vivre un jour nouveau, d’autres péripéties.
La
tristesse insondable, persistant
ennemi,
Vient
hanter mes pensées, mais j’aperçois un phare,
Ou
un conflit nouveau,
un attentat commis,
Qui
ranime l’envie, en dépit qu’il effare.
mercredi 23 avril 2025
Élégies. La désenvie de vivre
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