Sous
la Révolution, la fin des privilèges
Fut
un moment sublime, un phare dans la nuit ;
Quand
le dos accablé d’une charge s’allège,
Hors
de l’ombre on marche vers un soleil qui luit.
Certe
il y eut le sang, sous la Terreur aveugle,
Mais
l’homme était libre, riche de droits nouveaux ;
Après
la rancune d’un populo qui beugle,
La
vie se transforma presqu’à tous les niveaux.
Cependant
il y eut de grandes oubliées :
La
femme n’obtint pas plus de droits pour autant,
Car
soumise à l’époux, par
le mariage liée,
Et
il fallut attendre au moins cent soixante ans.
En
ayant plus qu’assez qu’un époux en despote
Puisse
régir leur vie, elles ont renâclé ;
À
la Libération, gagnant
le droit au vote,
Leurs
souhaits se firent nettement plus musclés.
Après
deux cents années, les choses sont meilleures
Puisque
dans les couples des temps contemporains,
S’ils
ont l’esprit ouvert, de
l’époque antérieure
Différent
tout à fait par des rapports sereins.
lundi 7 avril 2025
Élégies. La Fronde féminine
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