Il lance à tout propos
des phrases incendiaires
Et
les journaux relaient les mots du trublion ;
Pour
ce faire, il use d’un langage sommaire,
Quand
la planète entière a
peur de l’histrion.
Peut-on
prendre au sérieux l’allocution confuse,
Quand
son vocabulaire est
quasi enfantin ?
Le
moindre grammairien de son discours s’amuse
Qui
ne peut agréer que les ignorantins.
La
diatribe a hélas de vives conséquences,
Induisant
que le monde en
perde aussi le nord ;
L’incendiaire
puissant n’est jamais en
vacances,
Excepté
le week-end, où il s’adonne au sport.
Il
prétend tout prévoir, mais
il perd le contrôle
Et
le feu se propage, atteignant les
secteurs
Qu’il
voulait protéger : ma foi, ce serait drôle,
Puisqu’il
vient à punir ses propres électeurs.
Sans
arrêt le dollar lentement périclite
Et
l’archange des cours a des plumes de plomb ;
Lorsque
dans le brasier
nos
espoirs
se délitent,
Renaît
l’ancien chaos qu’inquiets nous contemplons.
samedi 12 avril 2025
Élégies. Le nigaud du chaos
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