Est-ce l’immensité de
cette basilique
Calme
et séculaire, aux merveilleux décors,
Qui
favorise enfin, par la grâce idyllique,
Le
dialogue serein au lieu d’un corps à corps.
Sous
le plafond qu’a peint le génial Michel-Ange,
Cerné
de marbre et d’or, peut-être que la paix
Ne
tiendra qu’à la mort, par l’étrange mélange
De
merveille et d’horreurs qui force le respect.
Nul
n’y croyait vraiment, habités
par le doute,
Après
des diatribes évoquant l’agresseur
Qui
était l’agressé : alors tout nous dégoûte,
L’âme
étant envahie d’une épaisse noirceur.
Surprise !
On revoit l’aube et sa douce lumière,
Bien
qu’on tremble en son fors, car reviendra la nuit,
Tant
on passe vite, de façon coutumière,
De
la joie au chaos, de l’extase à l’ennui.
Mais,
bien que circonspect, on
entretient la flamme
D’un
tremblotant espoir, quelque peu souffreteux ;
On
veut se réchauffer le cœur ainsi que l’âme,
Troublé
par un destin,
paraissant
cahoteux.
lundi 28 avril 2025
Élégies. Par la grâce du lieu
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