Jeune, j’ai vu des films décrivant un futur
Où
renaîtrait la guerre
et croîtrait la misère ;
On
y voyait toujours des lendemains obscurs,
Quand
des alliés d’hier seraient des adversaires.
Sous
des cieux torturés, erreraient les humains
Dans
des mégacités tissées de rues cradingues ;
Des
tas de sans-abris seraient le lot
commun
Des
trottoirs des banlieues, parsemés de seringues.
Plus
le profit grandit, plus l’injustice croît,
Plus
on pense à quoi sert
une immense fortune ;
L’or
vaut-il ce qu’il vaut, quand tant portent la croix
D’avoir
la faim au ventre, en l’absence de thunes ?
Comment
pourra tourner, sans en payer le prix,
-
Car tout se paie un jour -, cette folle
machine
Où
triomphent toujours les pires malappris,
Devant
lesquels, hélas, nous courbons tous l’échine ?
Je
fus riche d’espoirs et d’avoir ma maison,
Mais j’ai perdu la foi et le doute
me ronge ;
Les
eaux du Pactole s’assèchent sans raison,
Et
d’y boire un gorgeon n’a été qu’un
vain songe.
lundi 14 avril 2025
Élégies. Un monde illibéral
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