Non content de souiller son pays, le faux
blond
Veut
exploiter les mers, dans les eaux reconnues
Par
des traités signés ; sa folie en dit long
Sur
sa rapacité sans nulle retenue.
Son
projet insensé implique de forer
Une
lieue sous les mers, puis de larguer sans honte
Les
déchets dans les flots, quitte
à détériorer
Toute
vie marine, dont il ne tient pas compte.
Si
on le laissait faire, il
trairait tout le lait
Des
vaches et voudrait s’approprier leur viande !
On
ne peut exaucer ces
deux vœux au
complet,
Dont
les classes goulues se montent si friandes.
À
qui mieux mieux il dit l’enivrant mot
«Milliards !»,
Magique
invocation réalisant son rêve ;
C’est
le plus ample espoir des infâmes
pillards,
Qui
veulent épuiser notre monde sans trêve.
Ailleurs
va exploiter des astres avec soin,
Des
planètes sans vie : tu n’en fais pas mystère !
Des
mers et des pôles, je t’en prie, reste loin,
Et
cesse de souiller la beauté de la Terre !
samedi 26 avril 2025
Élégies. Notre apprenti sorcier
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