Il ne faut pas croquer dans un beau fruit
offert,
Sans
être bien certain qu’il ne cache aucun piège,
Car
il ouvre, parfois, les portes de l’enfer,
Dont
aucun
antidote à
coup sûr
nous protège.
Il
est déconcertant que l’horizon, au loin,
Sous
de sombres nuées, d’un seul coup disparaisse ;
Toute contrariété, née à
brûle-pourpoint,
Incite
au pessimisme ainsi qu’à la paresse.
Dans
la forêt, on
fuit l’amorce du chaos,
Pour
enfin s’assourdir d’un reposant silence ;
On
y demeure seul, loin des nombreux cahots
Qui
nous secouent, ayant manqué de vigilance.
Aussi,
dès que l’on voit un possible
soutien,
On
se sent soulagé et on le croit aimable ;
Tout
renfort amical aussitôt entretient
La
flamme de l’espoir, étant inestimable.
Mais,
il est des cadeaux qui forment un danger,
Car
portant en leur sein des ténèbres bien
pires
Que
celles qu’on avait fuies, n’y pouvant rien changer ;
Par
ce secours fortuit toute espérance expire.
vendredi 18 avril 2025
Élégies. Cadeau empoisonné
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire