Où sont les temps
anciens, quand à perte de vue,
D’écarlates
drapeaux flottaient le premier mai,
Au
vent d’un bel espoir sur la grande avenue ?
Cortèges
disparus, reviendrez-vous
jamais ?
Or,
les voix du Parti ont fondu comme neige
Et s’est
tari le flot de son bras séculier,
Ainsi
que dans la nef
s’est réduit le cortège,
Au
dimanche venu, des croyants réguliers.
On
a perdu la foi dans les beaux drapeaux rouge,
Comme
d’aller prier, quand on vit mieux
qu’avant ;
Moins
on a, plus on prie et plus chacun se bouge :
Messes
et défilés ne se font qu’en rêvant.
Or,
on ne rêve plus, quand s’emplit notre panse,
Et
plus comblé qu’avant, on n’est pas plus heureux.
Rien
ne peut nous guérir, en dépit des dépenses,
Car
la guerre menace et nous rend très
peureux.
Alors,
tu vois, Sophie, ce dont le monde rêve
N’est
pas de foutre en l’air ce dont nous profitons !
On
veut bien contester,
si
la manif est brève,
Mais
oublie ton espoir d’une grévolution !
lundi 28 avril 2025
Élégies. Viva la grevolución !
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