Assise sur un roc, aux
franges du désert,
Chassée
hors du pays, devant le mur immense,
Je suis la
liberté pleurant le port ouvert,
Où
les espoirs naissants dans les rêves commencent.
Le
rêve est tel un flot qui s’est hélas
tari,
Car
jaillissant du cœur, l’avarice l’assèche ;
Les
ogres dévorent leur pays qui périt,
Se
goinfrant de la Terre et même s’en pourlèchent.
On
ne sait trop comment l’esprit s’est corrompu,
Pour
raser les forêts, rendre impure l’eau douce :
Pour
que les habitants de viande soient repus,
On
ruine les prairies dont l’herbe devient rousse.
On
parle de profits, comme unique destin,
Et
on ferme son cœur au sacro-saint
partage ;
Ce
pays pue l’église et rêvant de festin,
Des
versets n’a tiré aucun maigre avantage.
Je
suis la Liberté, jetée du haut du mur,
Bannie,
car superflue, sur la Terre Promise !
Lorsque
le palpitant s’assèche, il devient dur,
Et je pleure sans fin, sur un rocher assise.
lundi 28 avril 2025
Élégies. La Liberté bannie
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