Vêtu des habits neufs de la démocratie,
On
pourrait, à pas
lents, entrer dans le brouillard,
Puis
dans les ténèbres et, par impéritie,
Offrir
tous
nos acquits aux plus véreux pillards.
Sans
peine, on peut glisser vers le profond abîme,
Un
enfer présenté en bel eldorado,
Aux
gouffres
ténébreux au lieu des feux des cimes,
N’offrant
aux déclassés qu’un
univers crado.
Des
meetings ont lieu, qui frémissent de fièvre,
Où
l’ample frénésie saisit les partisans ;
Que
d’ardeur soulevée par des tirades mièvres,
Répétant
les discours honnis voici dix ans !
Dans
l’ombre, on peut glisser, comme
on chausse ses grolles,
Allant
dans les ténèbres où trônent des führers ;
Sur
les réseaux sociaux des anonymes trollent,
Répandant
des discours de bruit et de
fureur.
Pour
défendre un pays, la déraison commence,
Rognant les libertés et toute
opposition ;
Le
pouvoir absolu abolit la
clémence,
Pour
aboutir, hélas, en folle inquisition.
lundi 14 avril 2025
Élégies. Aller vers les ténèbres
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