Il rompait ses jouets
quand il était enfant,
Pour
avoir des nouveaux exauçant ses caprices ;
Se
plaindre et trépigner pour être triomphant
Explique
sa nature
amplement prédatrice.
Aussi
quand tout va bien, sans qu’il en tire orgueil,
Ne
peut satisfaire le faux maître du monde ;
Il
tient à tout casser pour placer des écueils
Affleurant
l’écume des
eaux les plus profondes.
Ses
plus beaux navires y font naufrage aussi,
Sans
qu’il s’émeuve un brin des jeunes vies perdues :
Il
explique à l’envi que ces dégâts précis
Furent
prévus d’emblée dans sa mission
ardue.
Tel
un bouc s’attaquant à un mur très épais,
Fait
d’immenses pierres, également très larges,
Volontaire,
il s’élance avec un grand toupet,
S’assommant
à moitié, ce qui rend plus barje.
Il
y a toujours loin du réel à l’espoir
Et,
au lieu d’un triomphe, on finit dans les cordes ;
Il
est tant de choses que
l’on ne peut prévoir,
Et
on se mord les doigts d’avoir fui la concorde.
lundi 7 avril 2025
Élégies. Face au monde réel
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