Je mets le feu au monde et sitôt
il
s’effraie,
Parce que j’ai montré mon infini
pouvoir !
Il
court dans tous
les sens, poussant des cris d’orfraie,
Et
je me délecte
d’avoir pu le prévoir.
Des
vils boursicoteurs, j’ai
cramé les finances,
Réduisant
leurs profits d’une année à néant !
N’attendez
pas de moi la moindre pertinence
Venant
de mon esprit : c’est
un gouffre
béant.
Je
crame des milliards qui partent en fumée,
Car
n’étant pas à moi, j’avoue que peu m’en chaut.
Et
la Bourse, d’un coup, se
retrouve plumée,
La
finance perdant tout ce qu’elle a pécho.
Sur
mes alliés je crache et même je les lâche,
Pour
flatter, embrasser mes plus grands
ennemis ;
J’adore
ce moment, où d’un seul coup je clashe
Avec
tous les pays qui demeuraient soumis.
Avec
les bras cassés composant mon équipe,
Je
suis sûr qu’ils feront vraiment tout de travers ;
Qu’importe
si, dès lors, chacun me prend en grippe,
J’efface
d’un décret les plus graves revers.
jeudi 10 avril 2025
Élégies. Je sais ce que je fais !
Je sais ce que je fais ! © Mapomme
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