Les cieux étaient d’azur, qu’enflammait l’or
solaire,
Et
nos vies paraissaient aller de mieux en mieux ;
Or,
il n’est rien de sûr, car de brusques colères
Menaçaient
l’illusion d’un éden harmonieux.
Déjà,
j’avais connu le tonnerre effroyable
Des
hélicos passant au-dessus des maisons ;
Ce boucan quotidien, à l’impact
incroyable,
Terrorisa
l’enfant ignorant sa raison.
Puis
on assassina un
président moderne,
Et
renaquit la guerre, en un pays lointain,
Dont
les combats violents tout jeune esprit
consternent,
Tempérant la ferveur des espoirs enfantins.
La
petite fille pleurait
et courait nue,
Tandis
qu’au loin brûlait l’horizon estompé
Par
les nuages noirs d’une horreur trop connue :
Un
miracle étonnant permit d’en réchapper.
De
partout on voyait crimes et injustices ;
En
l’enfant que j’étais, un ressort se rompit,
N’ayant
plus foi en rien, pas même en l’armistice,
Car
la paix m’apparut comme un simple répit.
mardi 15 avril 2025
Élégies. Les maux renouvelés
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