Tout s’en va à vau-l’eau et rien n’est
éternel !
S’envolent
les diner’s, roi des années cinquante,
Qui vantaient
dans les films un appétit charnel,
Avec
des steaks saignants et des frites croquantes !
L’ultime
vestige d’un formidable essor,
De
partout égrainé
sitôt après la guerre,
Montrait soudain au monde qu’à tout
jamais son sort
Connaîtrait un progrès qu’il
ignorait naguère.
Le fruit de
la croissance offrait cette saveur,
Où
nul n’avait besoin de serrer la ceinture ;
On n’osait
concevoir, bien qu’étant des
rêveurs,
Un
avenir peignant de
telles conjonctures.
Il
suffit d’un décret signé d’un air béat,
Pour
qu’une économie d’un seul coup se déglingue ;
Le
diable se cachant dans les alinéas,
On
étrangle un secteur que cet oukase flingue.
Adieu
tous les repas simples et conviviaux,
Qui
offrit en tout lieu de belles perspectives,
Quand tout semblait possible et les
futurs joviaux !
Tout
tend à disparaître en ces jours d’invectives.
jeudi 24 avril 2025
Élégies. Mort des années 50
Mort des années 50 © Mapomme
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