Nous regrettons
souvent un temps imaginaire,
Sans folle frénésie dévorant les
cités ;
Pourtant, l’époque offrait des conflits
sanguinaires,
Où des combats naissaient nombre d’atrocités.
Je
viens de culs-terreux, qui de l’aube au
soir triment,
Ayant
le dos brisé et le corps douloureux,
Ou venu en ville, dans
l’usine on s’escrime
Douze heures par journée d’un labeur
rigoureux.
Bien
sûr, on pouvait voir plusieurs catégories
Sur
un même trottoir, où de nobles
tissus
Jouxtaient
les plus simples, telle une allégorie
Montrant
de laquelle chacun était issu.
Belle
époque vraiment, où des factions violentes
S’affrontaient
sans arrêt à propos du procès
Du
capitaine Dreyfus, souillure désolante
De
l’antisémitisme inspirant
les excès.
Déjà,
on entendait la diatribe martiale
Qui
battait le tambour des carnages nouveaux ;
Les
humains frémiraient dans une nuit glaciale,
De
la haine allumant les mortels écheveaux.
dimanche 6 avril 2025
Élégies. Nostalgie des chimères
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