Il n’y a plus
de sang, il n’y a plus de corps,
Mais les gens, en passant,
avaient posé des roses,
Là où étaient tombés des dizaines
de morts,
Sous un feu sans pitié en ce lundi morose.
Un
jour sombre en Irlande et à Gaza des mois,
Un
jour en Israël, des années en Ukraine,
Et
l’horreur en Iran, qui fait naître un émoi :
Si
puissante est la nuit, si vivace est la haine !
Les
fleurs se sont fanées, sans que naisse l’oubli,
Et
aucun assassin, ivre de ses massacres,
Ne vivra impuni, - c’est un fait
établi ! - ,
Sans
pouvoir y couper par un vain simulacre.
Contre une évolution, un pouvoir résolu
Ses Gardiens en moto à tous les coups dépêche ;
Dictant
d’obscures lois, ces vieillards
révolus
Affrontent les jeunes qui
les battent en brèche.
En
Iran, on combat
le pouvoir des mollahs,
Qui
égraine des lois d’un monde misogyne ;
En
France, on s’agite, pour
mettre le holà
En
portant ce voile, sexiste à l’origine.
vendredi 4 avril 2025
Élégies. Aux morts qui sont tombés
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