Tout n’est qu’immensité
hostile à l’être humain
Qui voudrait voyager
dans des parfums d’épices
Vers des marchés
fleurant l’anis et le cumin.
Je ne verrais jamais ces
jardins des délices
La terrasse où l’on goûte
un doux thé au jasmin
Les paniers colorés aux bâtons
de réglisse
Palette hypnotisant qui
en fait l’examen.
Mais défroque de chairs
à jamais éclopée
Sans ailes pour voler et
t’élever enfin
Vers l’azur au-dessus des
sombres canopées
Tu ne pourras combler cette
insatiable faim
Des lointains inconnus
aux douces mélopées
Et ton âme enivrer de couleurs et parfums.
Tu n’as plus cet espoir à l’effluve altéré
Vieil oiseau déplumé dans ta chaise atterré !
Vieil oiseau déplumé dans ta chaise atterré !
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