Pour garder de longs
mois l’or de ta floraison
Alors que les années
farouches nous effrayent ;
Même une fois cueillie tu
défies les saisons.
Onirique immortelle à
nulle autre pareille
Des rêves de jouvence
altèrent la raison ;
Les sages arguments au
grand jamais n’enrayent
L’espoir d’éternité des
blanches frondaisons.
Car le bouquet coupé qu’une
magie protège
Ne verra pas ses fleurs
se flétrir aussitôt.
Puissant sortilège
végétal que ne t’ai-je
Moi qui ai échappé en
de froids hôpitaux
Maintes fois à la faux
et à son noir cortège
Mon corps sentant les maux des péchés capitaux ?
Immortelle sertie d’un or originel
Vois ma toison n'a pas un éclat éternel !
Vois ma toison n'a pas un éclat éternel !
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