Dans les mots
du mal-être où vit
l’adolescent,
Comment
saisir les maux et comment les décrire,
Car
ces profonds tourments s’avèrent oppressants ?
Nombreux
par le passé longuement en souffrirent.
C’est
un chambardement, tel un torrent furieux,
Qui
parfois nous saisit et nous prend jusqu’aux tripes ;
Notre
muse étonnée, face à ce mal
curieux,
Tremble,
claque des dents, en peu de mots, flippe.
En
bref, pas une rime et pas même un seul vers
Pour
dépeindre ce spleen, en
langue de Molière !
M’offrant
mille avenirs, merveilleux
et divers,
Je
n’en vois pas un seul qui porte une lumière.
Je
sais pertinemment ce que je ne veux pas,
Mais
je n’en vois aucun qui de mille feux brille,
Pas
le moindre futur qui me semble sympa !
Je
n’ai qu’un seul désir : ne pas franchir la grille.
Et
puis, j’ai
entendu des mots qui semblent
miens,
Évoquant
des malheurs qui de bonheur m’inondent ;
N’avez-vous
jamais ouï un air qui fait du bien,
Qui
peindrait en
musique le chant d’Un autre
monde ?
dimanche 29 décembre 2024
Élégies. Un écho à mes maux
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