Dieu s’est foutu de nous en nous donnant trop
peu
Quand
d’autres ont eu
trop, créant des injustices !
Aux
premiers la morale et les sermons pompeux,
Aux
seconds les profits par le moindre
interstice.
Ressentir tous les maux,
de l’implacable mort
Aux guerres, aux
crimes, la faim et l’opulence,
Questionne un esprit sain et nourrit les remords
D’être du bon côté face à toute violence.
Si ce jour on vit bien, on comprend
qu’autrefois
Ce ne fut pas le cas, du fait des grandes
guerres,
Opposant des peuples pour des puissants sans foi,
Comme aux temps où la vie se révélait précaire.
Si peu naissent avec une cuiller d’argent
Dans la bouche, chez nous, soumis aux seigneuries,
Bannis de la Cité, s’en
allant indigents
Pour subir les razzias de la piraterie.
En pauvre alchimiste, je les transmute en mots,
Ce vil or qui n’empêche aucune des dérives.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire