Que d’années condamnées, bouquets de fleurs
fanées !
On
vit, on court, on rit, dans
le torrent sans fin
Où
le terne bouquet
des joies momentanées
Et
des rires naissants
a perdu son
parfum.
Pris
dans le tourbillon des journées enivrantes,
On
écarte l’ivraie d’un
grain rendu exquis ;
Un
brin du temps jadis qui toujours rend navrante
L’heure
de nos présents qu’on noie dans des whiskys.
Nous
quittent les
amis, dont l’ombre est immortelle,
Mais
qui s’évanouit quand nous aussi on part ;
S’éteint
tout beau moment dont le ciel se constelle
De
beaux éclats de vie tels des clins d’œil
épars.
De
nos flirts d’autrefois, égarés
dans des brumes
De
souvenirs confus, on garde le meilleur,
En
gommant l’embarras
que jamais on
n’assume,
Car
notre mémoire est un faux-monnayeur.
Notre
esprit est fleuri d’immortelles étoiles
Auxquelles
nous donnons un éclat plus brillant,
Et,
honteux, on
couvre nos
embarras d’un voile,
Les
possibles regrets à tout jamais fuyant.
jeudi 26 décembre 2024
Élégies. Des astres immortels
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire