Une sangsue trône sur le monde assoupi,
Lui pompant l’énergie qui accroîtrait sa
force,
Si bien que les humains se sentent tous
flapis,
Sans qu’un relâchement de
l’emprise s’amorce.
La sangsue se gave des richesses des sols
Des nations démunies pour
stopper sa fringale :
Il leur faut s’incliner, malgré leur ras-le-bol,
Quand leurs filouteries s’avèrent illégales.
Tel
un parasite, au cœur d’un arbre sain,
Roi des forêts, pompe
la substantielle sève ;
Ne laissant que ruine,
du fait de ses larcins,
Il changera de proie quand le filon s’achève.
Sur le monde est juché ce puissant scélérat,
Aigrefin adulé par toute la finance ;
On le craint tout autant
que peste et choléra,
S’inclinant devant lui, sans nulle
pertinence.
Cette
affreuse sangsue, connue de nos nations,
S’enrichit sans arrêt, à outrance se gave,
Par le seul biais fiscal
de l’optimisation :
La fraude élaborée notre bien-être entrave.
mardi 17 décembre 2024
Élégies. La sangsue sur le monde
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire