Mes rêves se perdaient vers les hauteurs
désertes,
Fumée de cigarette abandonnée au vent ;
Las ! ma vie se
consume et je
déplore la perte
D'espoirs sans nul timon au hasard se mouvant.
Triste d’abandonner des idées aussi pures,
Chaque fois s’échouant
sur des récifs cachés
Sous l’écume des jours que
la bise torture,
Couvrant l’écho venant du farouche nocher,
Je vais sans savoir où.
Si je devais écrire
Le roman de ma vie, - quand il m'est advenu
Peu de tribulations -, prêterait à sourire,
L'intérêt du lecteur n’étant pas maintenu.
Vie
morne au fil de l’eau d’une calme rivière,
Sans remous d’un
torrent, tu
ne peux conquérir
Ce lecteur, sans vrais
maux mis dans ta
gibecière :
D’un ordinaire écrit qui voudrait s’enquérir ?
Là où le bât blesse : d’une morne
existence
Comment extraire enfin la magique liqueur,
Seule apte à
triompher de toute
résistance,
Soleil pâle en l’eau froide
et vains
tourments du cœur ?
mercredi 18 décembre 2024
Élégies. Soleil pâle en l’eau froide
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