Lorsqu’on entend tonner, soudain, les Grandes
Orgues,
Immobile
en la nef, saisis
par le fracas
Merveilleux d’un ailleurs qui ôte toute
morgue,
Nous
ne ressentons plus le poids de nos tracas.
L’Olympe
foudroyant retentit sous les voûtes,
Et
l’humain misérable, écrasé par l’écho
Des célestes
fureurs qui toujours le déroutent,
Y
voit les
grondements de dieux inamicaux.
Ces
hauteurs résonnent à l’instar des menaces
Cachées
à son regard, présage
des courroux
D’anciens
dieux ombrageux, aux
rancunes tenaces,
Car ils ne pardonnaient
l’erreur que
peu ou prou.
Son
écho se répand dans l’immense demeure,
Dont
les murs amplifient l’effrayant grondement,
Écrasant
les mortels que
les orgues apeurent,
Les
percevant tels de
divins commandements.
Requiem,
Toccata,
Dies Irae
funeste,
Quel
âme est sans
péché, à cet
instant précis ?
Cet
écho tout-puissant qui se voudrait céleste
Rend
l’humain si petit et son cœur indécis.
samedi 28 décembre 2024
Élégies. Fracas des Grande Orgues
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