On s’embarque, un beau
jour, sur les flots incertains,
Pour une traversée, en dépit de l’écume
Et des creux très profonds menaçant nos
destins ;
Si l’abysse est sombre,
nos mirettes
s’allument
D’une folle espérance, où plongeant dans les
creux,
Nous vaincrons les périls, vers des terres
sublimes ;
N’envisageons jamais les dangers
désastreux
D’un naufrage soudain nous offrant à l’abîme.
Certes, ça secouera, au
sein de l’ouragan,
Quand notre volonté percevra ses limites :
L’esprit, en cet
instant quelque
peu divaguant,
Sent qu’un effroi profond le submerge et
l’habite.
Affrontant l’océan, intraitable et brutal,
Qui espéra de lui une infime clémence ?
Livré à son courroux, on le prévoit fatal,
Car de Neptune on sait l’extrême véhémence.
Puis soudain tout
se calme : le danger est passé,
Sans qu’on sache pourquoi l’ouragan
nous épargne ;
Paisibles sont
les flots, le
tumulte effacé :
Demain
sera-t-il mieux, sans affronter leur
hargne ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire