Toute vie navigue du rêve au cauchemar,
D’une profonde nuit à
un torrent de joie ;
L’existence paraît un latent traquenard,
Un enfer dont le feu nullement ne rougeoie.
On se lève, au matin, et tout semble changé,
Si ce n’est que le jour se poursuit identique
;
Si l’aube est différente, aussitôt le danger
D’une répétition se
révèle authentique.
Même voie, même bus, mêmes gens,
même ennui,
Même job affligeant au
perspectives mornes ;
Quand on s’extrait de
là, déjà tombe
la nuit
Et il faut se taper en une heure vingt bornes.
Samedi, il pleuvra et encor des bouchons,
Pour aller à l’hyper dépenser ce qu’on
gagne ;
Face à notre avenir,
jeunes nous ébauchons
D’impossibles
rêves, des futurs de cocagne.
Quel scénario
bidon,
morose et persistant,
Loin des rives dorées des vocations réelles ;
Un démon vient
de
nuit tramer
un jour constant,
Qui
est une sorte de boucle temporelle.
lundi 2 décembre 2024
Élégies. La boucle temporelle
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