jeudi 14 avril 2022

Élégies. Chien se mordant la queue

Quiconque a chassé Dieu s’est livré au hasard
Lequel fait prendre peur et quérir d’autres maîtres ;
La République seule étant un vrai bazar
Au progrès et la science il fallut se soumettre.

Mais les savants ne sont souvent que des thésards
Apprenant tout sur tout et semblant peu connaître ;
Le progrès asservit et nous restent les arts
Qui pour toute âme sont les ultimes fenêtres.

De l’art au désespoir il y a vraiment peu :
Or il faut un espoir comme raison de vivre
Dans la Nation servie par des discours pompeux.

Dans les pas d’un tyran on voit des peuples suivre
Une hasardeuse voie dans le sauve-qui-peut
Ou alors prier Dieu qui du hasard délivre.

Le fruit du hasard © Mapomme

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