Ô promenades surannées
Avec le vent pour compagnon
Quand fleurissent nos quinze années
Quand par nos âmes nous saignons
Affreux mutants aux corps immondes
Refusant le fatal élan
Nous menant vers un autre monde
Où êtes-vous mes morts vivants
Au cœur obscur d'une forêt
Toute vêtue de verts sapins
Aussi sombre que des cyprès
Dans mon caban bleu de marin
Suivant le sentier des hivers
L'âme agitée comme une main
Dans le silence amer des vers
Je noyais la peur de demain
Matelot Corsese © Mapomme
et Hugo Pratt, of course
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