Les terres neuves sont connues
D'autres mondes sont si lointains
Qu'on se sent l'âme comme nue
Et de dégoût le cœur éteint
Quel idéal comme une canne
Où s'appuyer nous guidera
Au travers de toutes chicanes
Et notre voie décidera
Il s'en bâtit quelques nouveaux
Rongés par l'oxyde du temps
Qui trop vite par ses travaux
Se révèlent inconsistants
Tels des marins dans le désert
Pleurant les prairies océanes
Nous agitons notre misère
Cet étendard pâle et diaphane
Les odyssées se sont éteintes
Leur souffle dispensait l'ivresse
Dans ces mondes en demi-teinte
Que la médiocrité oppresse
La fatalité s'est dressée
En travers de nos grands desseins
Et nous courbons nos dos blessés
Au nom d'un rationnel malsain
Oh retrouver un peu l'envie
Le songe d'un monde meilleur
Le suprême Sel de la vie
Pétri d'espoir et de frayeur
Marins dans le désert © Mapomme
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