Si la nature octroie à des élus un don,
Faut-il ingratement le prendre à légère ?
Ce don doit se forger, enrichi de savoirs,
Comme on ameublirait la riche terre arable ;
Toujours l’améliorer apparaît un devoir
Et n’en faire aucun cas, un dam irréparable.
Un travail quotidien permettra d’émouvoir,
De son aile frôler les cieux inaltérables,
Par l’intermédiaire d’un sublime pouvoir
Nous offrant de montrer notre part vulnérable.
Chaste déesse épand et nimbe d’argent,
Les feuillages sacrés, qui sous le ciel immense,
Frémissent d’un éclat, tel un flot résurgent.
Que ta voix nous berce, dispensant sa clémence,
Pure eau du Lac Sacré, des péchés nous purgeant,
Et sitôt nous offrant sa haute Providence.
Ta voix est un bienfait, un acte de pardon,
Lavant à tout jamais les fautes passagères.
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