Nous aimerions vraiment
croire à la paix future
Mais, si elle survient par un renoncement
Des
valeurs de toujours, c’est une forfaiture
Qui
ouvrirait la porte à tout détroussement.
La
paix est une pause qui sépare deux guerres,
Dit-on, paraphrasant un grand auteur connu ;
L’intervalle
fut long et la trêve précaire
Mais, durant presqu’un siècle, elle a pourtant tenu.
Quand
rugit la fureur des pouvoirs tyranniques,
Il est des silences tonnant avec
fracas ;
Après
le long printemps d’un jardin édénique,
Cerné
d’enfers lointains, reviennent les
tracas.
Il
n’y a plus d’Adam et il n’y a plus d’Ève,
Mais
d’enragés Caïn qui mènent leurs légions
Levant
droit vers les cieux,
l’acier
d’un oisif glaive,
Qui
menace, dès lors, les voisines régions.
Mars,
seigneur des guerres, se morfond dans le calme
Car, sans lutte, il n’est rien qu’un dieu au lustre éteint :
Il
lui faut rallumer la terrifiante flamme
Pour
rappeler qu’il est le maître des destins.
lundi 17 mars 2025
Élégies. Un univers en paix
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