vendredi 21 mars 2025

Élégies. Les excès du wokisme

Il est de grands esprits qui, dans leurs tours d’argent,
Suivent les vents nouveaux des riches métropoles,
Adoptant leurs excès, leurs projets indigents,
Infectant la pensée de tristes fariboles.

Les contes d’autrefois se muent un brouet,
Où les couleurs de peau d’absurde façon changent ;
Des dogmes d’aujourd’hui, nous sommes les jouets,
Au point de raconter des récits très étranges.

Blanche-Neige nommée pour son teint très laiteux
A un teint hispanique et n’aime pas un prince,
Puis les nains n’en sont pas : tout est calamiteux,
Car non amélioré ce nouveau conte coince.

On a blanchi la peau pour coller au récit,
Et les nains au final sont des nains de synthèses ;
C
oller à son époque, sans mobile précis,
Dans la douleur enfante une histoire très niaise.

Le dessin animé sans quête de pouvoir,
S’avérait bien meilleur, sans être très moderne ;
On l’a vu bien des fois et on peut le revoir,
Sans jamais, comme ici, le considérer terne.


Les excès du wokisme © Mapomme

Ici, j'ai choisi de pousser le bouchon en mettant Whoopi Goldberg, une actrice noire que j'adore (capable de jouer dans des comédies et des films émouvants), pour montrer l'idiotie de vouloir coller aux temps présents.

Dans le conte des frères Grimm, la mère de Blanche-Neige souhaite avoir une fille au teint aussi blanc que la neige. Aussi, un changement de couleur de peau est stupide.
Ce serait passé dans Cendrillon. Rien ne dit de façon explicite qu'elle a le teint blanc. A condition de ne pas transformer le récit en un truc imbuvable.

Ainsi, le récit de la Belle au bois dormant est très bien, dans Maléfique. Il est pourtant nouveau, mais sans changer fondamentalement l'esprit.

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