Il pleut sur nos amours et le bonheur s’efface,
En
perdant ses couleurs éprouvées par les ans ;
De
la passion d’antan on a perdu la trace,
Un
vent la tempérant
dans les frimas présents.
Ses
couleurs ont passé,
à force de routine,
Même
si la flamme ressuscite
un beau
soir,
Lazare
sur un corps qu’à nouveau il
lutine,
Quêtant
un jeune émoi dans l’ombre du
boudoir.
Mais,
le reste du temps, les
feux des nuits de
fièvre
Ne
représentent plus un continent nouveau,
Terra
incognita, qu’on découvre des
lèvres,
Un
temple qu’on fréquente à l’instar d’un dévot.
Sinon
règne l’automne, aux
brumeuses froidures,
Aux
averses glacées, aux
cieux obscurs et gris :
Des
semaines, des mois,
où les brouillards perdurent,
Où
nous pèse un manque, qui
rend tout l’être aigri.
Il
pleut sur nos amours, nos
passions moribondes,
Nos
cœurs cacochymes surveillant
leur tension,
Comptant
les calories, et
l’esprit vagabonde
Vers
l’âge des plaisirs sans mille préventions.
mercredi 26 mars 2025
Élégies. Éprouvées par les ans
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