Tous les printemps d’Iran demeurent asservis
Par
un pouvoir reclus dans sa vision vétuste ;
L’espoir
et l’euphorie,
traqués par des nervis,
Sont
soumis trop souvent à des sanctions injustes.
On
pend ou on lapide, en
mécréants vengeurs,
Suscitant
en tous lieux un blâme légitime,
Pour
une fleur coupée sans nul péché majeur,
Le
printemps parfumé en restant la victime.
Un
pouvoir hivernal, aveugle et dépassé,
Veut
châtier les loisirs, du
chant jusqu’à la danse,
Bannissant
tous les arts et venant
tabasser
Un
vieux marchand vendant ses produits en cadence.
L’obscure
mollarchie est remise en question,
Puisque
de leur turban un
vent frais les
décoiffe ;
Un
brusque vent de mars, critiquant
leur gestion,
Souffle
le goût des droits dont la rigueur
l’assoiffe.
Un
pouvoir criminel, s’agrippant à ses lois,
Taillent
les vives fleurs, jeunes et vigoureuses,
Qui
en ont plus qu’assez qu’on falsifie la
foi,
Pour la
mener sans cap vers la nuit rigoureuse.
samedi 22 mars 2025
Élégies. Les printemps iraniens
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