Revoici la guerre, toujours entretenue,
Tel
un feu sous la cendre avançant à bas bruit !
Qu’un
tyran soit chassé et notre âme ingénue
Espère
de la paix pouvoir cueillir les fruits...
Mais
toujours le vieux mal, trahissant
l’espérance,
Voit
bourgeonner les fleurs des plus sanglants excès.
Ce
n’était qu’un
hiatus
séparant deux outrances :
La
colombe revient de son vol sans
succès.
L’histoire
est parsemée d’itératives rages,
Dont
l’une fait écho aux tortures d’avant ;
Le monde pétrifié n’y peut faire
barrage
Et
voit à l’horizon la tempête arrivant.
Le
sang des innocents en des lieux lointains coule
Et
nous n’y pouvons rien, inutiles
témoins,
Devant
la cruauté du torrent de la foule,
Sinon
la condamner, sans effet néanmoins.
Nous
nous payons d’espoir, en parlant dans le vide,
Sans
que revienne enfin le moindre faible écho ;
La
guerre est en tous lieux, car
des monstres avides
Foulent
aux pieds les droits, en tyrans radicaux.
mardi 11 mars 2025
Élégies. La braise sous la cendre
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