Je ne peux oublier les lazzis entendus,
Quand
un film reçut la Palme d’Or à Cannes,
Que
le verdict enfin au public fut rendu,
Car
les festivaliers le plus souvent chicanent.
La
noblesse dorée, se targuant du
bon goût,
Se
croit le seul jury
qui à la fin couronne :
Marquis
et comtesses, qui
se montent le cou,
Renâclent,
protestent et surtout fanfaronnent.
Or
les gueux du public font le succès ou pas,
Dans les cinés sans or, votant par
les entrées.
Passent
les jours, les ans, et
l’on juge sympa
L’actrice
réservée qu’on avait consacrée.
Aussi,
on est ému si survient un souci,
Un
gros nuage noir qui pourrit l’existence
Et
qui rend son destin fragile et indécis,
Sans
emplir les journaux avec grande insistance.
Puis,
on s’attriste un jour, lorsque tombe l’arrêt
Fatal
de la Parque qui vient stopper la vie.
On
ne sait trop d’où vient ce dolent intérêt
Quand
une jeune étoile à nos yeux est ravie.
mercredi 19 mars 2025
Élégies. Une étoile s’éteint
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