samedi 1 mars 2025

Élégies. Quand la flamme s’éteint

J’avais vu la photo des migrants arrivant,
Au début d’un siècle semé de grandes guerres,
Apercevant New York, les buildings s’élevant,
Et l’immense statue qui notre monde éclaire.

C’était la Liberté qui tenait un flambeau,
Promettant un futur où la vie s’améliore !
Les migrants arrivent d’un passé en lambeaux,
Mais qu’un esprit nouveau follement élabore.

Quel symbole inspirant, quel songe merveilleux,
Nous disant : « Toi qui viens, chez nous pour y renaître,
Si tu sais te montrer assez industrieux,
Tu connaîtras alors la joie et le bien-être ! »

Hélas ! Trois fois hélas ! Ayant les yeux bandés,
La Liberté n’a vu que la flamme est éteinte :
Les pays non-vassaux se voient vilipendés
Et leur gorge ressent une puissante étreinte !

Les libertés gravées sur la table des lois,
Ont été annulées par une signature,
Au bas d’un vil décret, qui offre des emplois
Aux très riches bannis de quelques dictatures.


Quand la flamme s'éteint © Mapomme

J'avais étudié un texte, en cours d'anglais, extrait du roman d'Anzia Yeserskia "How I found America". Le livre de cours était illustré par une photo en noir et blanc des migrants venant d'Europe de l'Est.
J'ai conservé en tête cette photo et le sens de ce texte.
Amérique, qu'es-tu devenue ?

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