Dans l’azur j’aperçus un arc-en-ciel
immense,
Qui naissait en un lieu que je ne pouvais voir,
Pour
finir en un lieu où l’autre vie commence,
Un paisible monde
d’où vient tout le savoir.
Si on pouvait franchir les
murs d’acier horribles,
Comme cet arc-en-ciel, le monde serait
beau :
Mais un
gros crétin blond veut tout passer au
crible,
Chassant
des travailleurs à coups d’excès verbaux.
La
Terre est hérissée
d’illimitées murailles,
Preuve
d’iniquité entre puissants blindés
Et
les déshérités d’un monde qui déraille,
Où
la haine parvient ainsi à nous scinder.
Tout
ça pour admirer la richesse infinie
De
monstres se montrant toujours insatisfaits,
Pas
assez rassasiés, pleurant leurs litanies,
Où
les baisses d’impôts demeurent sans effet.
Reste-t-il
des rêveurs dont l’esprit
s’émerveille
Devant
un arc-en-ciel et qui songent aux liens
Unissant
les humains, dont le
cœur s’ensoleille
De
l’occulte magie d’un miracle
édénien ?
samedi 29 mars 2025
Élégies. Aussi libres que l’air
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