Les pouvoirs corrompus se démènent en vain,
Car
en voulant soumettre et contraindre à se taire
L’insoumise
plume d’un rétif écrivain,
Ils
nimbent ses bouquins d’un délicieux mystère.
Ces
tyrans dirigent des pays exploitant
De
riches gisements assurant leur fortune ;
Or,
du flot de l’argent, rien
depuis soixante ans
Ne
se voit dans les rues, ni monuments ni
thune.
Tous
les jeunes s’en vont au pays des colons,
Où on peut espérer plus
correctement vivre ;
Pour
voir des fruits germer, soixante ans c’est bien long,
Et on y lit
parfois de bien étonnants livres.
Quand
un enfant instruit devient perturbateur,
S’il
revient, on l’arrête, étouffant sa parole.
Accusé
d’être espion, l’infâme
agitateur
Dit
que s’évapore la manne du pétrole.
Sans
même un avocat, le voici condamné,
Sans
soigner son cancer, en dépit de son âge ;
D’un
juge le tyran est le succédané
Et
le gêneur est pris dans l’odieux engrenage.
jeudi 20 mars 2025
Élégies. Quand les écrits dérangent
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