Il y a un avant et bien sûr un après :
Ceci
dit, j’enfonce
bien des portes ouvertes.
Mais
il était un temps où nous vivions tout près
D’un
grand conflit mondial menant
à notre perte.
Tel
un fleuve sorti d’un seul coup de son lit,
L’Amérique
y revint pour gérer sa puissance ;
L’Europe,
continent dont l’étoile a pâli,
Dut
gérer ses soucis avec des réticences.
Une
génération n’ayant connu ce temps,
Trembla
au seul mot d’une affreuse menace,
Qu’un
lointain ennemi, sur un air entêtant,
Agitait,
la sachant dans l’effort peu
tenace.
C’est
un profond fossé entre jeunes et vieux,
Les
premiers ne vivant qu’un rêve pacifique,
Les
chenus connaissant de pires contentieux,
Puis
cinquante années jugées plus
bénéfiques.
Nucléaire,
affreux mot d’un conflit sans pardon,
Qui
résonne tel un sort que chaque être réprouve !
Dans
un débat sans fin, tremblants, nous nous perdons,
Quand
un fleuve soudain son ancien lit retrouve.
jeudi 6 mars 2025
Élégies. Dans l’ouate de la paix
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