Le sentiment d’être le maître d’un
empire
Fait bomber le torse d’un blondasse crétin ;
Qu’il
est inébriant
de menacer du pire
Des alliés dont l’éclat, peu à peu,
s’est éteint !
Le rodomont béat sourit face à la
foule,
Affichant
l’air benêt
d’un être suffisant :
D’aucuns disent alors « Ce
bougre en perd la boule ! »
Et ce
n’était pas mieux, voici plus de dix ans.
Cet homme
d’affaires, au bord de la faillite,
Fut sauvé par l’argent
qu’ont alors balancé
Quelques mafieux russes voyant que
périclite
L’empire du dadais qui se vit relancé.
Faut-il
donc s’étonner des ultimes diatribes,
Où
il vient s’aligner sur l’ancien ennemi ?
Il l'a toujours montré, mais formulé par bribes,
Sans
alors s’avérer simple vassal soumis.
Crachant
sur ses alliés, il cherche la rupture,
Dépourvu
de boussole autre que le pognon ;
C’est
la voix du banquier qu’il colporte, immature,
Délaissant,
un à un, ses anciens compagnons.
dimanche 2 mars 2025
Élégies. La voix de son banquier
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