Chaque peuple a commis des crimes, autrefois,
Un massacre sanglant qui souille sa mémoire.
Même s’il est lointain, on se souvient du mal
Qu’il fait à la nation par cette ignominie ;
L’homme, au nom d'écrit saints, agit en animal,
Et subira toujours les cris des Érinyes.
Féroces, elles sont l’ultime tribunal
Poursuivant l’assassin jusqu’à son agonie ;
Clio viendra siéger tel un juge infernal,
Quand la foi, en un lieu, vient rompre l’harmonie.
Tout le poids du péché repose sur l’humain
Qui au nom des écrits, les autres veut soumettre
Et, se croyant plus saint, souille de sang ses mains.
Quand la haine se rend des esprits le seul maître,
Il n’est aucun pardon, ni ce jour, ni demain :
Comment peut se laver de ce massacre un être ?
Lorsqu’un esprit vengeur s’obscurcit de sa foi,
Un démoniaque cycle assombrit notre Histoire.
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