Astre brillant d’un feu
intense et inquiétant ;
Sous le capot tremblaient
désireux de vitesse
Les coursiers que
menaient l’aurige débutant.
Cet art nécessitait
retenue et justesse
Sinon le char s’égare et
va virevoltant
Brûlant les champs de
blé plongeant dans la détresse
Les humains effarés
geignant et l’insultant.
Un éclair foudroya le malhabile
aurige
Tombant fatalement dans
l’abysse profond ;
L’arbrisseau grandissant
soudain pris de vertige
Croit pouvoir affronter seul l'ire d’un typhon :
Leur trépas trop soudain
nous frappe et nous afflige ;
Pleurez des larmes d'ambre ô sœurs de Phaéton !
Pleurez des larmes d'ambre ô sœurs de Phaéton !
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