Où iras-tu Phryné courtisane d’Athènes
Dont la beauté servait de modèle aux sculpteurs
Qui avait des amants – a-t-on dit – par centaine
Si on suivait l’avis de ton persécuteur ?
De ces amants puissants courant la prétentaine
Qui te font miroiter un futur enchanteur
N’es-tu lasse de voir l’aube à jamais lointaine
Sentant que leurs propos sont offres de menteurs ?
Un seul de tes amants devant l’Aréopage
Te défend de son mieux et voit ton cas perdu :
Dans un dernier élan il t’ôta tout drapage
Affirmant qu’Aphrodite avait fait ce corps nu.
Délaisse tes rêves de quelque beau mariage
Et prends l'humble voisin qui de toi est mordu.
Et prends l'humble voisin qui de toi est mordu.
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