La vie réelle est imparfaite
Buvons l’eau du Léthé pour entrer dans l’oubli
Et pour voir ce monde aboli
Dans la quête absolue de l’éternelle fête
Divin loufiat emplis mon verre
D’un vin couleur rubis pour priser la rondeur
Et l’ivresse des profondeurs
Chassant le froid d’hiver effaçant le calvaire
La nuit est mon domaine et toute aube ma peine
Dont l’or dispense un triste feu
Dans l’humaine rumeur vois donc la coupe est pleine
Comme la vermine sort d’un antre baveux
Le flot des Sobres Anonymes
Répand sur nos rêves l’ombre du désaveu
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