Je suis le veilleur de nuit
Guettant dans l’ombre sans bruit
Certains insomniaques ont tant peur de la mort
Qu’ils ne croient pas revoir l’aurore
Aux premiers feux du jour trouvant le cataphore
Tel un marin touchant au port
Le soleil verse l’ennui
Et tous nos rêves détruit
Tolérable est ce monde sitôt qu’il s’endort
Et j’aime alors ce qu’on abhorre
Je fuis les infusions des fourbes passiflores
L’obscur délivre un réconfort
Je vis quand la lune luit
Impassible et spectral fruit
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